Les annélides sont des vers à corps segmenté. Chez les annélides polychètes chaque segment (=métamère) possède des expansions appelées parapodes sur lesquelles se trouvent de nombreuses soies. Les polychètes sédentaires ont des parapodes et des organes des sens généralement réduits. Certains sont enfouis dans le sédiment qu'ils filtrent pour se nourrir, d'autres sont tubicoles et se nourrissent de minuscules proies qu'ils capturent grâce à des filaments pouvant former un panache. Spionidae tête d'où partent deux grands palpes souvent enroulés en spirale Boccardia cf polybranchia longueur: ± 15 mm largeur: 1 mm mi-marée ici observé sur une algue rouge (Polysiphonia?) dans une mare à corallinacées encroûtantes segment 5 différent des autres (genres Polydora ou Boccardia) branchies à partir du segment 2 et présentes jusque dans la moitié postérieure du ver absence de soies sur la partie supérieure du parapode (=notosoies) du premier sétigère identification ici confirmée en laboratoire par Jacques Grall Carte de présence dans le 22 Boccardia proboscidea 2-3cm dans les fentes de rochers mi-marée (zone à fucus vésiculeux) ▼soies (=notosoies) sur la partie supérieure des parapodes du sétigère1 (absentes chez B. polybranchia) ▼bloc laissant voir les galeries des vers capsules d'oeufs (=>reproduction de cette espèce dans le 22)▼ Identification confirmée par Gabin Droual de l’Institut Universitaire Européen de la Mer. Ces observations constituent les premières mentions de ce ver en Bretagne (ver décrit originellement sur la côte est de l'océan Pacifique), un article est publié dans la revue An Aod. autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 genres Polydora et Dipolydora : sétigère5 fortement modifié et possédant un seul type de soies branchies absentes des 5 premiers setigères mais présentes sur une grande partie du corps ici les photos d'un "polydore" non déterminé (taille 14mm) trouvé sous l'éponge Hymeniacidon perlevis Pour différencier les deux genres (merci à Gabin Droual pour ces précisions) : Chez Polydora, les crochets encapuchonnés possèdent une constriction et il n'y a pas de notosoies sur le premier sétigère. Chez Dipolydora, il n'y a pas de constriction sur les crochets encapuchonnés mais des notosoies au premier sétigère (peu aisées à voir car discrètes et souvent cachées par les palpes). Ici un schéma pour visualiser ces différences. Des espèces dont la détermination complexe ne peut être faite sur l'estran (exemple ci-dessous) ! Dipolydora saintjosephi taille : environ 1,5 cm à marée basse, milieu battu et propre photos d'un spionidé extrait d'une colonie située dans une fissure de roche, étage des Fucus serratus Merci à Gabin Droual qui a déterminé ce ver en laboratoire, ici les critères qui ont permis son identification. Remarque : parfois confondue avec D. coeca, cette espèce a été décrite en 1920 à partir de spécimens provenant de l'estran à Dinard (35). Carte de présence dans le 22 genre Malacoceros : pas d'interruption au niveau du segment 5 (contrairement aux Polydora et Boccardia) branchies présentes à partir du premier sétigère, 2 cornes caractéristiques du genre Malacoceros Carte de présence dans le 22 (genre Malacoceros) Malacoceros fuliginosus taille : environ 5 cm en groupe dans fissure de roche, médiolittoral se différencie de M. tetracerus (qui a aussi 6-10 cirres anaux) par la présence d'une encoche sur le prostomium entre les 2 cornes (dont les bases ne se touchent pas) en savoir plus : sur Linnaeus Malacoceros vulgaris taille : environ 9 cm (max.16cm) tube dans le sable, à grande marée basse coloration rose-orangé à l'avant, plus grisâtre vers l'arrière extrémité postérieure avec 15 à 30 cirres et crochets encapuchonnés tridentés (à chercher sur le côté ventral des parapodes situés au milieu du corps) le distinguent des autres espèces du genre Malacoceros en savoir plus : sur Linnaeus Scolelepis squamata pas d'interruption au niveau du segment 5, pas de "cornes" sable, mi-marée en savoir plus : sur Linnaeus autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Pygospio elegans 1 cm (tube plus long) dans sable vaseux, localement abondant en haut de l'estran détermination en labo, photos perfectibles!... deux palpes visibles partant de la tête Carte de présence dans le 22 Chaetopteridae corps mou et fragile divisé en 2 ou 3 régions distinctes, une paire de grands palpes (avec gouttière) pouvant s'enrouler en spirale vit dans des tubes cornés translucides ou opaques Phyllochaetopterus anglicus ou Phyllochaetopterus socialis à marée basse (vives eaux) taille : 2 à 4? cm(ver) mais tubes translucides pouvant atteindre plus de 10 cm pour 2 mm de diamètre grandes colonies sous les surplombs rocheux à l'ombre parmi les ascidies Dendrodoa grossularia corps divisé en 3 régions, présence de 2 petites antennes qui partent entre les 2 grands palpes remarque : Phyllochaetopterus anglicus et P. socialis sont des espèces confondues pour certains. autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Cirratulidae corps non divisé en régions distinctes, une paire de palpes avec des tentacules s'insèrent en arrière de la tête (sans appendices), parfois: nombreux segments d'où partent de longs filaments branchiaux Cirratulus cirratus taille : environ 10 cm si déroulé dans le sable vaseux sous et entre les pierres tête conique (non pointue) avec de chaque côté, une rangée oblique de 4 à 8 yeux noirs nombreux filaments(tentacules, branchies) répartis sur la longueur du ver (sauf extrémité caudale) ▲ tentacules filiformes dépassant au-dessus d'un ver ensablé appartenant probablement à cette famille en savoir plus : https://www.marlin.ac.uk/species/detail/1786 Carte de présence (famille des Cirratulidae) dans le 22 Arenicolidae ver vivant dans le sable vaseux dans une galerie en U (un des orifices est indiqué par un trou, l'autre par un tortillon formé de déjections) chaque segment du ver est divisé en 5 anneaux Arenicola marina (arénicole) espèce très commune, utilisée comme appât médiolittoral corps divisé en 3 régions : région antérieure sans branchies, avec 6 segments, trompe dévaginable et fouisseuse à l'avant▲ ▲ région médiane avec 12 ou 13 segments portant chacun une paire de branchies, chaque segment comprend 5 anneaux région caudale sans poils ni branchies, rejetant le sable ▲ L'arénicole est repérée par le présence caractéristique d'un trou et d'un tortillon sur la surface du sable plus ou moins vaseux. ▲le trou résulte de l'aspiration du sable par la trompe du ver qui se nourrit de la matière organique contenue dans le sédiment après filtration, le sable est rejeté par l'extrémité postérieure, formant alors un tortillon bien visible▲ en savoir plus : DORIS, Arenicola marina (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/577 et aussi : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=37 Carte de présence dans le 22 Arenicolides ecaudata taille: ici 12 cm dans sable vaseux sous une pierre, à grande marée basse 15-16 segments avec une touffe de poils raides de chaque côté ▼ suivi de 30-40 segments portant branchies et poils▼ ▲ trompe globuleuse dévaginable avec papilles (caractère présent aussi chez les autres vers de cette famille) Tous les segments du corps comportent 5 anneaux. Contrairement à l'espèce précédente, il n'a pas de région caudale sans poils. C'est aussi le cas d'Arenicolides branchialis, qui lui ressemble mais qui a des branchies à partir du 12éme segment. en savoir plus: sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Arenicolides branchialis taille: 8 à 15 cm suivant étirement ! sable vaseux sous pierre, mediolittoral nombre de segments moins élevé que chez l'espèce précédente : 11 à 12 segments avec poils seuls, suivi de 20 à 30 segments avec branchies et poils couleur ± verdâtre souvent plus foncée chaque segment composé de 5 anneaux trompe avec papilles Carte de présence dans le 22 Orbiniidae ver à tête conique sans appendices, corps avec de nombreux segments répartis en 2 régions distinctes la région antérieure est élargie et aplatie, la région postérieure est plus mince, parapodes et branchies bien développés et relevés sur le dos dans la région abdominale Scoloplos armiger (à confirmer) taille: 5 à 12 cm très commun dans le sable fin, médiolittoral 9 premiers segments sans branchies(5 premiers segments pour les espèces bretonnes du genre Orbinia) autre spécimen : branchies dorsales bien dévelopées▲ long trait rouge au milieu du dos et du ventre▲ et, ci-dessus, sa ponte présumée observée parfois en grand nombre sur le sable fin ! en savoir plus : sur Linnaeus autres photos de pontes sur aphotomarine Capitellidae ver de couleur rouge, long, cylindrique, vivant dans un tube de sable aggloméré avec du mucus corps divisé en 2 régions distinctes, avec des segments moins longs que larges, parapodes réduits tête conique, sans appendices, dévaginant facilement une grosse trompe tapissée de papilles Notomastus latericeus (?) région antérieure comprenant 12 segments ridés sable, médiolittoral individu fragile qu'il est rare d'extraire en entier de sa gangue de sable, ici seule une partie du ver est photographiée Notomastus exsertilis (probable) taille: 18 cm sable grossier, infralittoral ▼ extrémité postérieure extrémité antérieure (trompe dévaginée) ▼ Précisions apportées par Alphonse Tram : "Je vois sur vos photos un prostomium bien conique, qui termine en une languette. La couleur n'est pas très soutenue, surtout dans la partie arrière. Il n'y a apparemment pas d'yeux et la forme générale de la partie avant suggère fortement N exsertilis." Opheliidae corps assez court, face ventrale souvent creusée en gouttière, tête conique Armandia polyophthalma taille : 3,5cm dans le sable,à grande marée basse environ 33 segments portant des soies (sétigères) se tortille vivement lors de la capture, un long cirre anal (ici absent) part en principe de la partie postérieure Carte de présence dans le 22 Ophelia rathkei taille : environ 0,9 cm trouvé dans le sable, médiolittoral chez cette espèce, il n'y a qu'une seule grosse papille anale ventrale en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Scalibregmatidae prostomium bifide ou en T, branchies arborescentes si présentes, corps sans gouttière ventrale Scalibregma celticum taille : 1,8 cm sur le sable, à grande marée basse partie antérieure : sétigères 2 à 5 avec chacun une paire de branchies, suivie d'une partie renflée ... ... puis d'une région postérieure plus mince, avec des parapodes comportant des cirres dosaux et ventraux autrefois rattaché à l'espèce Scalibregma inflatum qui n'a pas d'yeux visibles, contrairement à S. celticum en savoir plus (S. inflatum) : sur Linnaeus autres photos sur aphotomarine Carte de présence dans le 22 Maldanidae vers formés de segments allongés (certains + longs que larges) renflés à leur extrémité dépourvus de branchies, ils vivent dans des tubes de sable ± vaseux Petaloproctus terricolus taille : 20 cm dans un solide tube de sable sous une pierre ensablée extrémités antérieure et posterieure rosâtres, entre les deux : segments bruns avec ceintures claires ▲tête arrondie extrémité postérieure en spatule avec un anus plissé s'ouvrant sur sa partie ventrale▲ Carte de présence dans le 22 Euclymene cf. oerstedii environ 7cm x 2mm enfoui dans le sable fin d’une zone à zostères naines 3 premiers sétigères avec un nombre réduit de soies mais soies ventrales présentes dès le 1er sétigère ici pas d'ocelles visibles au niveau de la tête mais les autres critères convergent vers Euclymene oerstedii Précisions apportées par Gabin Droual : "Normalement et sur les spécimens fixés les ocelles sont sur le côté du prostomium, de la bouche et jusqu'au deux tiers de la plaque céphalique, (...) comme il y a plusieurs complexes d'espèces, je noterais cela comme Euclymene cf. oerstedii." en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Euclymene lombricoides ici 13cm x 5mm capturé enfoui dans le sable fin à grande marée basse corps constitué de 19 sétigères (= segments avec soies) et 3 derniers segments dépourvus de soies soies ventrales dès le 1er sétigère (non visibles sur ces photos, identification en laboratoire par G. Droual) Carte de présence dans le 22 Flabelligeridae vers au "sang" vert Pherusa plumosa taille environ 4cm (max 6 cm) dans le sable, médiolittoral prostomium rétractile corps couvert de papilles habituellement, l'extrémité postérieure n'est pas dédoublée spécimen un peu atypique déterminé en laboratoire par Jacques Grall que nous remercions vivement en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Stylarioides moniliferus ici 10cm (max 20cm) grande marée basse, herbier à zostères ou dans le sable se differencie P. plumosa par le nombre plus grand de ses branchies (50 à 100) qui sont plus étroites Carte de présence dans le 22 Flabelligera affinis 3-5cm ver entouré d'une gangue de mucus sous un bloc, bas du médiolittoral a aussi été observé sous l'oursin Psammechinus miliaris Lorsque le ver est accroché à son bloc, on ne distingue qu'une masse gélatineuse peu mobile (l'arrière du corps est immobile, seuls les premiers segments et la tête font parfois des mouvements saccadés d'un côté à l'autre) et peu déterminable. Pour observer les critères qui permettent son identification, il faut le retourner pour voir sa face ventrale qu'il cache aussitôt et maintient cachée grâce à ses puissants crochets qui lui permettent d'éviter son retournement!... 'sang' vert (pouvant paraître rouge sous certains éclairages) donnant une couleur verte aux branchies en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Pectinariidae tube conique, de sable aggloméré, autour de l'animal Pectinaria sp (ou Lagis koreni ) taille: 6cm enfoui dans le sédiment, à grande marée basse ci-dessous, Lagis koreni, déterminé en laboratoire par Frédéric Ziemski Carte de présence dans le 22 Terebellidae vers possedant des filaments non rétractiles au niveau de la bouche, en général: 1 à 3 paires de branchies ramifiées insérées au niveau des premier segments Eupolymnia nebulosa ±12cm dans tube de sable sous un caillou d'une mare, médiolittoral bas ▲ région antérieure avec 3 paires de branchies arborescentes corps fragile (se coupe dès qu'on le touche!) parsemé de taches blanches ▲ région postérieure région antérieure se terminant par de nombreux longs filaments transparents comportant des points blancs en savoir plus : http://www.mer-littoral.org/16/eupolymnia-nebulosa.php d'autres belles photos : https://www.natuurlijkmooi.net/adriatische_zee/wormachtigen/eupolymnia_nebulosa.htm# Carte de présence dans le 22 Amphitritides gracilis (?) dans tube fragile fait d'éléments grossiers sous un caillou le vers, délogé de son tube protecteur, s'enroule en spirale de nombreux filaments partent de sa tête corps souvent constitué de deux parties de couleurs différentes commentaire (Alphonse Tram) : "Très probablement Amphitrite gracilis(?)" Terebella lapidaria ici 2,5 cm commun à mi-marée et plus bas dans les fentes des rochers milieu dans lequel on l'a capturé▲ couleur orange uniforme détermination ici confirmée en laboratoire par Gabin Droual (merci à lui !) autres photos sur Aphotomarine Carte de présence dans le 22 Lanice conchilega le tube dépasse du sable de quelques cm commun dans endroits sableux tube constitué de grains de sable, terminé par un panache de filaments rigides sableux Ici en train de construire une "rallonge" à son tube, il sort de nombreux filaments blanchâtres et d'autres rouges, branchiaux, plus visibles. en savoir plus: DORIS, Lanice conchilega (Pallas 1766), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/505 Carte de présence dans le 22 Oweniidae ver vivant dans un tube de sable, ouvert mais rétréci au niveau des 2 extrémités bouche terminale sans trompe corps long et cylindrique composé des segments allongés Owenia fusiformis 3 à 10 cm milieu sableux avec arrivée d'eau douce, médiolittoral tube constitué de grains de sable et de fragments de coquillages imbriqués les uns sous les autres tête portant une couronne caractéristique de 6 branchies tentaculaires divisées en plusieurs lobes en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Sabellariidae tubes de sable, fixés, généralement en colonie, pouvant former de grands récifs Sabellaria alveolata (hermelles) leurs grandes colonies forment des massifs, médiolittoral les vers, non visibles à marée basse, sont dans des tubes de sable aggloméré corps terminé par 2 pédoncules portant une couronne comprenant 3 rangées de soies de couleur dorée espèce ressemblante: S. spinulosa, mais cette dernière est située plus bas, les soies sont différentes (en forme d' épine) et les tubes peuvent être isolés en savoir plus : DORIS, Sabellaria alveolata (Linnaeus, 1767), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1373 Carte de présence dans le 22 comparaison des soies (=palées) externes des couronnes chez S. alveolata et S. spinulosa Sabellaria spinulosa ici dans des tubes isolés, visibles sur l'estran à très grande marée basse ▲ dans son milieu, le ver ne dépasse guère du tube et sa présence reste discrète en savoir plus : DORIS, Sabellaria spinulosa (Leuckart, 1849), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/3522 Carte de présence dans le 22 Sabellidae tube (± flexible) constitué de mucus + matériaux agglomérés long panache de tentacules plumeux (rôle: filtre alimentaire et respiration) Sabella spallanzanii (spirographe) grande taille : très long tube flexible (ici environ 30cm) fixé à des pierres dans les mares profondes, sous les pontons des ports ou à grande marée basse panache spiralé constitué de plusieurs couronnes successives se rétractant à la moindre alerte en savoir plus : DORIS, Sabella spallanzanii (Viviani, 1805), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/403 et aussi : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=38 Carte de présence dans le 22 Sabella pavonina panache de couleur variable médiolittoral inférieur tube cylindrique dépassant du sable (pas de plus de 10cm) tube flexible incrusté de fine vase grise en savoir plus : DORIS, Sabella pavonina Savigny, 1820, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/605 et aussi : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=38 Carte de présence dans le 22 Sabella discifera tubes ici accrochés à Phyllophora crispa, sous un tombant rocheux, à très basse mer vivent en groupe, tubes ici de petite taille (2-3cm) mais ils peuvent atteindre 5 cm pour 2 mm de diamètre Une espèce rarement observée sur l'estran car ces sabelles vivent souvent plus bas. en savoir plus : DORIS, Sabella discifera Grube, 1874, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2024 Carte de présence dans le 22 Bispira volutacornis trouvé inseré dans paroi rocheuse d'une mare profonde du médiolittoral ▼ tube souple se rabattant ▲ deux panaches plus ou moins imbriqués de taille environ 4 cm ▲ en savoir plus : DORIS, Bispira volutacornis (Montagu, 1804), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/492 Carte de présence dans le 22 Acromegalomma vesiculosum dans mares sableuses, mi-marée et plus bas discrets points noirs au bout des filaments (yeux) le tube, recouvert de grains de sable, dépasse peu du sable (max 2cm)▼ Carte de présence dans le 22 Myxicola infundibulum diametre approximatif du panache: 5 cm observés à grande marée basse tentacules réunis par une membrane sur presque toute leur longueur en savoir plus : DORIS, Myxicola infundibulum (Renier, 1804), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/559 Carte de présence dans le 22 Branchiomma bombyx vers: 1,5 cm diamètre panache: 7 mm ici trouvé dans un crampon de laminaire ▼ une rangée de taches foncées de chaque côté du corps, visibles lorsque le ver est sorti de son tube filaments du panaches portant des paires d'yeux violets surmontant chacun une petite languette caractéristique en savoir plus : http://www.mer-littoral.org/16/branchiomma-bombyx.php Carte de présence dans le 22 Serpulidae tube calcaire, dur, ± blanc et fixé panache de tentacules plumeux Serpula vermicularis tube calcaire fixé avec lignes longitudinales et transversales, blanc à rose, 7cm max panache de taille modeste (±1cm, ici de couleur rouge), constitué de 2 lobes autre coloration pour le panache de la serpule ci-dessous opercule bouchant le tube si ver rentré autres photos sur aphotomarine en savoir plus : DORIS, Serpula vermicularis Linnaeus, 1767, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1425 et aussi : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=39 Carte de présence dans le 22 Spirobranchus lamarcki tubes présents sur la face cachée des pierres (ombre), mi-marée et plus bas ver entouré d'un tube calcaire blanc à section triangulaire, avec une crête médiane et deux crètes latérales un bouchon calcaire, souvent plat ou concave, nu ou avec 1 ou 2 dents ± développées, peut obturer le tube en l'absence de danger, deux panaches branchiaux assez discrets et de couleur variable sortent du tube Autrefois regroupés en une seule espèce (Pomatoceros triqueter), S. lamarcki et S. triqueter sont souvent peu aisés à différencier car les crètes latérales de S. lamarcki sont fréquemment peu visibles et l'opercule bien difficile à observer sur le terrain... S. lamarcki : dès le médiolittoral, 1crête supérieure + 2 latérales, bouchon calcaire mince, concave ou plat. S. triqueter : infralittoral et plus bas, 1 seule crête en position médiane, bouchon calcaire souvent conique. Comparaison des opercules des 2 espèces (les opercules des deux individus photographiés ci-dessous ne sont que des exemples, les bouchons des opercules sont très variables d'un individu à l'autre !) : en savoir plus : DORIS, Spirobranchus triqueter / lamarcki (Linnaeus, 1758) / (Quatrefages, 1866), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2775 Carte de présence du genre Spirobranchus (très probablement, dans une grande majorité des cas, S. lamarcki puisqu'il s'agit ici de tubes observés sur l'estran) dans le 22 Spirobranchus triqueter petits tubes ici observés à très grande marée basse (infralittoral) ver entouré d'un tube calcaire à section triangulaire, avec une crête médiane mais sans crètes latérales bouchon calcaire de l'opercule souvent conique, parfois terminé par 3 dents (non présentes ici) cette espèce a aussi été observée sur des moules situées sous les pontons d'un port de plaisance Carte de présence dans le 22 Protula sp (intestinum ou tubularia) base du tube fixée à une paroi rocheuse, à grande marée basse L'une des différences entre les deux espèces porte sur le lobe ventral de la collerette (photo ci-dessous) qui est divisé en 2 parties séparées par une échancrure chez P. intestinum (dont le panache branchial est toujours de coloration rouge-orangée) alors que le lobe ventral est entier chez P. tubularia, espèce dont le panache branchial peut être rouge ou d'une autre couleur. Ces deux espèces peuvent aussi être confondues avec Apomatus similis qui possède un opercule en forme de boule, non présent ici (mais cet opercule, fragile, peut être manquant suite à un accident...). en savoir plus : DORIS, Protula tubularia (Montagu, 1803), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/280 autres photos de Protula. intestinum Salmacina sp (dysteri ?) diamètre des tubes < 0,5mm trouvé fixé sous une paroi rocheuse, infralittoral ▲ tubes calcaires blancs enchevetrés, fins et fragiles formant ici un amas d'environ 6cm corps orange-rouge terminé par un panache ± transparent constitué de 8 tentacules, pas d'opercule attention : confusion possible avec Filograna implexa qui possède des opercules, et Salmacina incrustans (absent en Manche?) en savoir plus : DORIS, Salmacina Claparede, 1870, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/109 Ficopomatus enigmaticus espèce invasive se développant dans les zones portuaires et les lagunes, tubes calcaires se groupant les uns avec les autres et finissant par constituer des récifs solides pouvant poser des problèmes en raison de leur rigidité (par exemple dans les canalisations qu'ils peuvent obstruer) tube circulaire avec anneaux réfléchis en forme de trompette, opercule terminé par des épines sombres en savoir plus : sur Linnaeus et aussi : https://archimer.ifremer.fr/doc/2000/rapport-6131.pdf Carte de présence dans le 22 spirorbes : petit tube calcaire enroulé en spirale, le sens de l'enroulement est constant pour une même espèce, nombreuses espèces vivants sur différents supports (rochers, algues, coquillages...), peu différenciables les unes des autres sur photo. Seules quelques espèces facilement reconnaissables sont ici illustrées. Ici, le sens d'enroulement donné est celui vu de dessus lorsque l'animal est fixé à son support. sur cette photo (dessous d'une pierre), plusieurs espèces de spirorbes occupent une grande partie de l'espace en savoir plus : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=40 Janua heterostropha 3mm enroulement du tube en sens inverse aiguilles d'une montre (vu de dessus) tube blanc cassé, opaque, d'aspect crayeux, avec des arêtes longitudinales sous les pierres Carte de présence dans le 22 Paradexiospira vitrea enroulement du tube en sens inverse des aiguilles d'une montre (vu de dessus) tube transluscide dur avec des spires se chevauchant, ce qui donne aux tubes une forme de tourelle Ici observé sous une pierre par très grande marée basse, une espèce nordique qui semble être ici en limite sud de répartition. en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Spirorbis tridentatus taille : 3mm sur les pierres, les anciennes coquilles de patelle... à marée basse tube enroulé dans le sens des aiguilles d'une montre, blanc mat, opaque, avec 3 arêtes longitudinales Ressemble à S. cuneatus et à Paralaeospira malardi, mais ces derniers sont plus petits (1mm max. pour S. cuneatus) et leur opercule est différent (talon avec une pointe proximale). Carte de présence dans le 22 Spirorbis spirorbis 3mm enroulement du tube dans le sens des aiguilles d'une montre (vu de dessus) tube blanc, lisse, bordé d'un bourrelet étalé sur le support qui est, en général, un fucus en savoir plus : DORIS, Spirorbis spirorbis (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/143 Carte de présence dans le 22 Spirorbis corallinae (= Laeospira corallinae ?) Ø tube :1 à 2mm le plus souvent fixé à une coralline enroulement du tube dans le sens des aiguilles d'une montre (vu de dessus), tube blanc lisse opercule orange, plat ou bombé dans sa partie supérieure, à la base asymétrique caractéristique (profil) en savoir plus : sur Linnaeus Carte de présence dans le 22 Pileolaria berkeleyana (??? identification délicate) ici sur une anomie fixée à une moule dans un port enroulement du tube dans le sens des aiguilles d'une montre (vu de dessus), corps de couleur orange incubation des embryons à l'intérieur de l'opercule (ce qui n'est jamais le cas pour le genre spirorbis) |