Les espèces appartenant à cette sous-classe ont un nombre de tentacules multiple de 8 (octocoralliaires). Ils vivent le plus souvent en colonie et ne possèdent pas de stade "méduse". Les gorgones (habituellement situées plus profondément et non trouvées sur l'estran) et les coraux mous ou alcyons sont des octocoralliaires. Alcyoniidae Alcyonium digitatum (alcyon jaune ou main de mer) ± 10cm sous rochers en surplomb, infralittoral ![]() ![]() colonies de coloration variable : blanc, jaunâtre, orange... polypes rétractables et transparents ![]() ![]() ci-dessous : symétrie de type 8 visible sur ces gros plans lorsque les polypes sont totalement rétractés ▼ ![]() ![]() en savoir plus : www.marlin.ac.uk/species/detail/1187 et aussi : DORIS, Alcyonium digitatum Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/267 Carte de présence dans le 22 ![]() Eunicellidae Eunicella verrucosa (gorgone verruqueuse) "squelette" observé en épave au niveau de la laisse de mer ![]() ![]() axe squelettique flexible et très ramifié, fixé au substrat par un disque (élargissement de sa base) Cette espèce profonde ne peut être observée vivante sur l'estran que très exceptionnellement à très grande marée basse. Lorsque la colonie est vivante, l'axe squelettique est couvert de très nombreuses verrues portant chacune un polype terminé par une couronne de huit tentacules. La colonie peut atteindre jusqu'à 80 cm mais sa croissance est extrêmement lente et prend plusieurs dizaines d'années. en savoir plus : DORIS, Eunicella verrucosa (Pallas, 1766), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/235 et aussi : https://www.zoom-nature.fr/la-gorgone-verruqueuse-un-air-de-tropique-dans-latlantique/ Sarcodictyonidae Sarcodictyon catenatum (?) ici présence de stolons dans une amande de mer observée en épave ![]() ![]() ![]() Ici seule la base de la colonie est visible (polypes rétractés ou morts). En place dans son milieu, on aurait observé des polypes blancs dont la longueur aurait peut-être permis de confirmer l'espèce : S. catenatum a des polypes de 3-6mm alors que Rolandia coralloides (ex Sarcodictyon roseum) a des polypes de 1- 4mm. Nous ne pensons pas qu'il s'agisse de Rolandia coralloides car la base de cette espèce est plus massive (stolons filiformes chez S. catenatum) et sa présence ne semble pas avoir été signalée sur nos côtes. Pour plus de certitude, un examen des sclérites au microscope serait nécessaire. en savoir plus : DORIS, Sarcodictyon catenatum Forbes, 1847, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/3320 autres photos sur aphotomarine
|