bivalves1


Bivalves: corps dans une coquille en général formée de 2 valves reliées par une charnière.
Sur cette page, vous trouverez:
    - des bivalves en général non fouisseurs, vivant libres ou fixés par une valve ou un byssus: arches, moules, coquilles St Jacques, huitres...
    - ainsi que des très petites espèces (adultes de taille inférieure à 8mm), vivant  associées à d'autres espèces, cachées
sous les cailloux ou dans le sable.




Noetiidae    bivalves à charnière taxodonte (formée de nombreuses petites dents), se trouvant dans
                              les fissures entre les rochers ou sous les pierres


Striarca lactea  (petite arche)           taille:11 mm                                               sous une pierre, infralittoral
Striarca lactea  Striarca lactea
       zone de la charnière légèrement incurvée ▼            face ventrale les deux valves sont jointives ▼
Striarca lactea  Striarca lactea
charnière avec nombreuses dents plus petites au centre sous le sommet
Striarca lactea  Striarca lactea
sommet peu décentré (Arca tetragona, autre espèce d'arche pouvant être observée sur nos côtes, a un sommet très décentré,
la zone de la charnière est rectiligne triangulaire, la face ventrale présente une béance caractéristique)

en savoir plus : lien vers Linnaeus
Carte de présence dans le 22  



Mytilidae  bivalve secrétant un byssus qui lui permet de se fixer à un rocher, à une algue ou de s'ancrer dans le sable
                          charnière sans dents


Musculus subpictus (ex Modiolarca subpicta)  8mm   ici, mort, accroché à paroi rocheuse, infralittoral
Musculus subpictus  Musculus subpictus
valve lisse au milieu et striée sur les côtés                coquillage très bombé avec les umbos proéminents
Musculus subpictus  Musculus subpictus
partie postérieure : 20-35 stries             antérieure: 15-18 stries               région de la charnière en creux
Musculus subpictus  Musculus subpictus
Ci-dessus, un individu (8 mm, accroché à une moule) trouvé cette fois bien vivant !
en savoir plus : lien vers Linnaeus
Carte de présence dans le 22                   


Musculus costulatus   taille: 7mm    trouvée vivante fixée aux algues d'une paroi rocheuses, infralittoral
Musculus costulatus  Musculus costulatus
  coquille ovale, assez mince, à bords souvent vert intense
  Musculus costulatus
en savoir plus : lien vers Linnaeus
Carte de présence dans le 22  


Musculus discors                   petite taille : ici 6mm                                                         trouvée en épave
Musculus discors  Musculus discors
sommet de la coquille moins marqué et forme + ronde que chez M. subpictus, bords arrondis des 2 cotés
Musculus discors  Musculus discors
les 2 valves sont  lisses au milieu et striées de chaque coté, 30 à 50 stries dans la partie postérieure
ci-dessous, autre individu trouvé cette fois vivant à basse mer accroché sur une algue du genre Osmundea
Musculus discors Musculus discors Musculus discors
les stries peuvent être plus ou moins marquées (peu visibles  sur celle-ci de taille 4 mm)
en savoir plus : lien vers Linnaeus
Carte de présence dans le 22  


Modiolus adriaticus  (ex Gibbomodiola adriatica )       taille: 2,5cm         sur sable grossier, infralittoral
Modiolus adriaticus
    coquille très fine de coloration variée
Modiolus adriaticus  Modiolus adriaticus
un monticule de sable agglutiné par le byssus, visible ci-dessus, permet l'ancrage de la modiole▲
Carte de présence dans le 22  


Modiolus barbatus (moule barbue)                    taille 6cm maxi          peu visible         rochers, infralittoral
Modiolus barbatus  Modiolus barbatus
extrémité assez pointue, à la différence de Modiolus phaseolina dont la taille ne dépasse pas 2cm et qui a des "poils" lisses
Modiolus barbatus Modiolus barbatus Modiolus barbatus
coquille (ici en épave) avec de nombreux "poils"          "poils" dentés       intérieur de la coquille bleu nacré
en savoir plus : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=110
Carte de présence dans le 22  


Mytilus edulis / galloprovincialis (moule)    taille mini règlementaire: 4cm      sur rocher, médiolittoral
Ces 2 espèces, non différenciables sans analyse bio-moléculaires (hybridations fréquentes), sont décrites ensemble.
Mytilus  Mytilus
▼un byssus constitué de nombreux filaments permet à la moule de s'accrocher solidement
Mytilus  Mytilus
précisions apportées par Jacques Grall: "Je pense qu'on ne peut pas distinguer Mytilus edulis et Mytilus Galloprovincialis à l'oeil nu. On a fait de la bio-moléculaire avec des individus théoriquement clairement d'un morphotype ou d'un autre : résultat on se trompe 1 fois sur deux et la moitié des individus sont des hybrides."
en savoir plus : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=108 et https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=109
Carte de présence dans le 22  



Dreissenidae  

Mytilopsis leucophaeata    taille : environ 2 cm pour les plus grosses                     eau à faible salinité 
Mytilopsis leucophaeata  Mytilopsis leucophaeata
présence d'un byssus qui lui permet de s'accrocher en dessous des pierres ou sur du bois
Mytilopsis leucophaeata Mytilopsis leucophaeata Mytilopsis leucophaeata
précisions apportées par Patrick Le Mao :" il s'agit bien de Mytilopsis leucophaeata que j'avais trouvé en abondance dans le port de Lyvet et près de l'écluse du Châtelier en 1993 (en amont jusqu'à Taden). Elle a depuis beaucoup régressé car la salinité du bief amont a beaucoup baissé et ce sont des Dresseina polymorpha qui dominent maintenant en amont de l'écluse.(...) je l'avais cherchée en vain en début 2017."
Carte de présence dans le 22  



Limidae    coquille fine ovale très allongée avec des côtes radiaires, 2 valves identiques,
                          2  petites "oreilles" situées de part et d'autre du sommet


Limatula sp                         coquille trouvée ici en épave
Limatula
en savoir plus : https://naturalhistory.museumwales.ac.uk/britishbivalves/browserecord.php?-recid=73



Hiatellidae   coquille épaisse mais fragile, ligament externe

Hiatella arctica      taille : ci-dessous 1,7cm               coquille plus ou moins rectangulaire      à marée basse
Hiatella arctica  Hiatella arctica
▲ dans une fissure de roche (à gauche)    ou incrustée dans l'algue Lithophyllum incrustans (à droite) ▲
Hiatella arctica  Hiatella arctica
H. arctica possède un byssus, ses 2 valves (valve droite plus concave que la gauche) sont quadrangulaires avec des côtes grossières et une carène oblique plus ou moins dentée souvent bien visible chez les juvéniles (en fait selon P. Lezin & L. Flyachinskaya la présence de la carène et de dents sur cette carène dépend de la température à laquelle les larves se développent). Selon P. Micali & C. Solustri, la distinction entre H. arctica et H. rugosa se ferait, par la présence (H. arctica) ou l'absence (H. rugosa) d'un tubercule au niveau de l'umbo.
Merci à Jean-Louis Delemarre, Gabin Droual, Jacques Grall, Michel Le Duff et Michel Le Quément qui ont aidé à la détermination de nos hiatelles.
en savoir plus : https://naturalhistory.museumwales.ac.uk/britishbivalves/browserecord.php?-recid=67 
Carte de présence (genre Hiatella) dans le 22  



Veneridae    un vénéridé non fouisseur qui se trouve en principe dans les trous et les crevasses entre les roches
                               ou au niveau des crampons de laminaires (ici dans un massif d'hermelles)
                               autres vénéridés fouisseurs ronds ou ovales (voir aussi ici les caractéristiques de cette famille



Irus irus    taille : ici 8 mm (max : 2,5 cm)       individu trouvé mort encastré dans un massif d'hermelles
Irus irus  Irus irus
espèce à coquille plus ou moins quadrangulaire avec des lamelles concentriques et une striation radiale
Irus irus Irus irus Irus irus
en savoir plus : lien vers Linnaeus
et aussi : https://naturalhistory.museumwales.ac.uk/britishbivalves/browserecord.php?-recid=277
Carte de présence dans le 22  



Pectinidae bivalve vivant libre sur le sable, ou fixé par un byssus, ou à valve incrustée sous une pierre
                             coquilles (jamais beaucoup plus longue que large) à côtes rayonnantes ,
                             une "oreille" de chaque côté du sommet (umbo)


Aequipecten opercularis (vanneau, pétoncle)    taille: 4cm        vit libre sur le sable grossier, infralittoral
Aequipecten opercularis
▲ 2 valves bombées (valve droite moins bombée)             ▼2 "oreilles" peu dissemblables          ± 20 côtes sur chaque valve▼
Aequipecten opercularis  Aequipecten opercularis
en savoir plus : DORIS, Aequipecten opercularis (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2298
Carte de présence dans le 22  


Mimachlamys varia (peigne variable, pétoncle)     taille : 3-4 cm                                             infralittoral
Mimachlamys varia  Mimachlamys varia
2 "oreilles" de tailles très différentes,  25-35 côtes éventuellement écailleuses                   couleurs variées
Mimachlamys varia  Mimachlamys varia
espèce accrochée par un byssus (filament de fixation qui sort de la coquille) à un subtrat dur 
en savoir plus : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=113
Carte de présence dans le 22  


Talochlamys pusio    3 cm     valve du dessus souvent recouverte par éponge, sous pierre, infralittoral
Talochlamys pusio
nombreuses côtes alternativement larges et fines (max. 70), valve de dessus bombée
▼dessous : valve plate fragile et soudée au rocher, ici décollées pour identification
Talochlamys pusio Talochlamys pusio Talochlamys pusio
Les "oreilles" sont souvent moins dissymétriques que chez Mimachlamys varia (espèce précédente).
"Au stade juvénile ce dernier est fixé par son byssus et ressemble beaucoup à M. varia. Par contre, plus âgé, la valve inférieure est souvent soudée au rocher." (précisions apportées par Michel le Quément)
en savoir plus : DORIS, Talochlamys pusio (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2056
Carte de présence dans le 22  


Pecten maximus (coquille St Jacques)      taille de capture mini: 11cm         fond sableux, infralittoral bas
Pecten maximus  Pecten maximus
▲valve plate ici utilisée comme support par des crépidules    se déplace sur le fond par bonds successifs
Pecten maximus
valve gauche plate, 15 à 17 côtes,  "oreilles" de même taille,  valve droite très bombée reposant sur le fond
Pecten maximus (juvenile)  Pecten maximus (juvenile)
 ▲juvénile (environ 1cm) dont la valve droite (valve bombée) est ici encore dépourvue de côtes    
en savoir plus:  DORIS, Pecten maximus (Linnaeus, 1758), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/655
         et aussi :  https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=111
Carte de présence dans le 22  



Anomiidae            les anomies sont fixées par un byssus qui sort au niveau d'un trou de la valve droite

Anomia ephippium     taille jusqu'à 6 cm                couleur variable: rose, blanc, jaune...           infralittoral
Anomia ephippium  Anomia ephippium
▼La valve droite, plate, comporte un trou par lequel sortait le byssus.▼
          Lorsque l'animal est vivant, cette valve n'est pas visible,
         mais cachée par le support sur lequel est fixée l'anomie.                 valve gauche bombée, non trouée
Anomia ephippium Anomia ephippium Anomia ephippium
 trouvée en épave, cette anomie est caractérisée par trois empreintes musculaires sur la face interne de la valve gauche ▲
                                    (et non deux, comme pour les espèces ressemblantes, qui sont en outre toujours inférieures à 4cm)

en savoir plus : DORIS, Anomia ephippium Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1431
et aussi : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=116
Carte de présence dans le 22    

 
autres anomiidés trouvés  sous des cailloux de l'infralittoral : petite taille et couleur blanche ne permettent pas de trancher entre différentes espèces possibles (Anomia ephippium juvénile ou Heteranomia squamula par exemple), les empreintes des muscles sur l'intérieur des coquilles (valves gauches) permettraient d'en savoir un peu plus si celles-ci avaient été trouvées en épave.


Pododesmus patelliformis     ici 2,5 cm, observée sous une pierre à grande marée basse, infralittoral
Pododesmus patelliformis Pododesmus patelliformis Pododesmus patelliformis
précisions apportées par Jean-Louis Delemarre  : " La taille, la couleur, et l'aspect de la coquille sont assez caractéristiques. Concernant la taille, ce n'est pas Heteranomia squamula qui ne dépasse pas 1,5 cm, la sculpture est aussi différente chez cette dernière (lisse, ou squameuse, avec parfois quelques côtes radiales, mais peu nombreuses). Ce n'est pas Anomia ephippium : la taille pourrait bien correspondre mais cette dernière n'a jamais ces côtes radiales. Elle épouse néanmoins souvent la forme du substrat sur lequel elle est fixée, et elle peut présenter des côtes radiales ..... si elle est fixée à un Pectinidae par exemple. Concernant P. patelliformis, je l'ai souvent trouvée sur des blocs de roche ramenés par des chalutiers de notre région et je pense l'avoir déjà vue en bas d'estran en Bretagne, niveau où elle est rare."
en savoir plus : https://naturalhistory.museumwales.ac.uk/britishbivalves/browserecord.php?-recid=94
et aussi : lien vers Linnaeus
Carte de présence dans le 22    


Heteranomia squamula (?)     ici observée sous une pierre portant beaucoup d'organismes, infralittoral
Heteranomia squamula (à confirmer) Heteranomia squamula (à confirmer) Heteranomia squamula (à confirmer)
petite taille (ici 4mm, max 15mm)    parfois presque lisse     2 empreintes à l'interieur de la valve supérieure
en savoir plus : https://naturalhistory.museumwales.ac.uk/britishbivalves/browserecord.php?-recid=66  



Ostreidae                  huitre, vivant libre sur le sable ou dont la valve inférieure est soudée à un rocher

Magallana gigas  (ex Crassostrea gigas, huître creuse, japonaise, portugaise)      forme ovale allongée
Magallana gigas  Magallana gigas
valve inférieure très creuse, valve supérieure assez plate avec des arrêtes concentriques   ▲en concurrence avec des moules
Elevée dans les parcs, elle s'est disséminée et se trouve à l'état sauvage sur les rochers du médio et de l'infralittoral.
 
▲ ici une belle perle régulière cachée dans le manteau d'une huître a été exceptionnellement trouvée dans une huître sauvage
en savoir plus : DORIS,  Crassostrea gigas (Thunberg, 1793), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1917
son statut en baie de St Brieuc  et aussi : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=115
Carte de présence dans le 22  


Ostrea edulis  (huître plate, belon)                      huître autochtone des côtes européennes    infralittoral
Ostrea edulis  Ostrea edulis
valves plus arrondies et moins creuses que chez l'espèce précédente     valve supérieure couverte de lamelles concentriques
Appelés localement 'pied-de-cheval', des individus sauvages de grandes tailles peuvent parfois être trouvés.

en savoir plus :  DORIS, Ostrea edulis Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/706
         et aussi : https://ichtyo.cnrs.fr/pages/fr/fichefr.php?var=114
Carte de présence dans le 22  



Astartidae   coquille subtriangulaire épaisse sans sinus palléal

Goodallia triangularis           très petite taille: <3 mm,   ici 1,5mm
Goodallia triangularis  Goodallia triangularis
triangulaire, trouvé sous une pierre
en savoir plus : lien vers Linnaeus
Carte de présence dans le 22  



Lasaeidae       bivalve de petite taille, coquille sans sinus palléal, autre espèce de la même famille ici

Lasaea rubra    très petite taille : 2mm                commun sous les Lichina pygmaea ou dans les failles
Lasaea rubra  Lasaea rubra
couleur rouge, souvent trouvé en grand nombre               le bivalve est attaché par un byssus
Lasaea rubra  Lasaea rubra

 Lasaea rubra
Les espèces Lasaea rubra (Montagu, 1803) et Lasaea adansoni (Gmelin, 1791) sont éventuellement confondues mais, pour Jean-Louis Delemarre, le nom de L. rubra est plus approprié (jusqu'à preuve du contraire) pour l'espèce de Lasaea que nous trouvons sur nos côtes (Huber), et L. adansoni serait l'espèce africaine.
en savoir plus: https://www.marlin.ac.uk//species/detail/1461
Carte de présence dans le 22  


Kellia suborbicularis   3mm (1cm max.)   ici trouvé mort, en place dans une faille, à grande marée basse
Kellia suborbicularis Kellia suborbicularis Kellia suborbicularis
lorsqu'il est vivant, les valves apparaissent habituellement plus brillantes et translucides
Kellia suborbicularis Kellia suborbicularis Kellia suborbicularis
en savoir plus : https://naturalhistory.museumwales.ac.uk/britishbivalves/browserecord.php?-recid=68
autres photos (individus vivants) sur aphotomarine


Kurtiella bidentata            très petite taille: 3 mm                 adhérant aux rochers ensablés, médiolittoral
Kurtiella bidentata Kurtiella bidentata Kurtiella bidentata
en savoir plus :  https://naturalhistory.museumwales.ac.uk/britishbivalves/browserecord.php?-recid=105
Carte de présence dans le 22  


Tellimya ferruginosa     8 mm    commensal de l'oursin de sable Echinocardium cordatum, marée basse
Tellimya ferruginosa  Tellimya ferruginosa
   coquille avec stries concentriques                           long pied rouge permettant l'enfouissement du bivalve
Tellimya ferruginosa  Tellimya ferruginosa
en savoir plus :  https://naturalhistory.museumwales.ac.uk/britishbivalves/browserecord.php?-recid=96
Carte de présence dans le 22